13 mai 2015. La sauvagère.
LL sur son île
« L’île est ce que la mer entoure, et ce dont on fait le tour, elle est comme un oeuf. Oeuf de la mer, elle est ronde. tout se passe comme si, son désert, elle l’avait mis autour d’elle, hors d’elle. Ce qui est désert, c’est l’océan tout autour. C’est en vertu des circonstances, pour d’autres raisons que le principe dont elle dépend, que les navires passent au loin et ne s’arrêtent pas. Elle est désertée plus qu’elle n’est un désert. Si bien qu’en elle-même elle peut contenir les plus vives sources, la faune la plus agile, la flore la plus coloriée, les nourritures les plus étonnantes, les sauvages les plus vivants, et le nauffragé comme son fruit le plus précieux, enfin pour un instant le bâteau qui vient le chercher, malgré tout cela elle n’en est pas moins l’île déserte. Pour modifier cette situation, il faudrait opérer une redistribution générale des continents, de l’état des mers, des lignes de navigation. C’est dire à nouveau que l’essence de l’île déserte est imaginaire et non réelle, mythologique et non géographique. Du même coup son destin est soumis aux conditions humaines qui rendent une mythologie possible. La mythologie n’est pas née d’une simple volonté, et les peuples ont tôt fait de ne plus comprendre leurs mythes. C’est même à ce moment-là qu’une littérature commence. La littérature est l’essai d’interpréter très ingénieusement les mythes qu’on ne comprend plus, au moment où on ne les comprend plus, au moment où on le les comprend plus parce qu’on ne sait plus les rêver ni les reproduire. » (Gilles Deleuze)
bleu-ciel belge / poudre aux anges / 15h52 – – – arrête de rêvasser !
Se souvenir de la matière / Le savon à la lavande
Berlin, Haus der Kulturen der Welt
Les choses sans les mots
L’île Robinson (Bruxelles)
31 décembre sur la route à la lumière de la vitesse. Bonne année chers amis proches et lointains.
The day before tomorrow was such a perfect day !
Parce qu’il arrive que la beauté d’un instant infime éloigne, magistralement, avec l’autorité incontestable et la grâce salutaire d’un geste d’enfant, les angoisses d’une vie toujours trop inexacte.
Ne pas finir, ne pas définir.
Ne pas finir, ne pas définir.
Déclosion
Déclosion
« Donc, la poésie est du côté de l’émergence. De la déclosion – N’avait-on pas déjà vu chez Ronsard la rose naître de ses plis ! – De l’apparition de l’aboli, soit de cela qui vient de loin. Et remonte jusqu’aux rivages de la lumière.
Emergence. Non jaillissement même si rupture, bris, discontinuité. Arythmie de commencements. Petits.
Emergence comme rythme, ensuite. Dépliement. Déclosion. Soit ajustement entre le paraître et le retrait.
Emergence. Don de la forme à la force. Visage de la lumière dans les pierres. »
(Alain Freixe, Autour du point de déchirure, point 2, http://remue.net/revue/TXT0312Freixe.html)
Nous serions preneurs d’une île en pente douce
nous serions preneurs d’une île en pente douce
La vraie nature du ciel
I Like Trains
Killed by deadlines mais conserve dans l’au-delà une lenteur d’avance
Killed by deadlines mais conserve dans l’au-delà une lenteur d’avance
OH, WHAT A LOVELY DAY !
OH, WHAT A LOVELY DAY ! (Don’t let the fridge eat the spirit…)
Le petit Chaperon rouge
« We do not see things as they are, we see things as we are. » (Anaïs Nin)
Apparently the day is over.
Apparently the day is over.
Zoo d’Anvers
They still want to dance
They still want to dance
On se fait les road movies qu’on peut.
trop sommeil
Il paraîtrait que chez la mère, la privation de sommeil soit normale, et même naturelle, du moins pendant les premières années de vie du petit mammifère. Il lui arrive d’entre-fermer les yeux mais, heureusement, son petit ne la laisse jamais franchir le seuil du sommeil profond.
La saison des pluies (on est prié de retirer ses souliers avant de marcher dans les flaques)
L’indiscrète
Empreintes de paysage dans son nid
Empreintes de paysage dans son nid (texture du négatif)
Home, sweet home…
« A la campagne, dans le coin de la chambre tu vois remuer un rat. Ou serait-ce seulement une loque que l’air a fait frissonner? Tantôt plus rat, tantôt plus loque. Celui qui n’a encore jamais tué transpire, pris de malaise et d’une dévoyante émotion inattendue qui approche même du vertige. La virginité encore intacte (quant au meurtre) reçoit une tentation, un choc. Pleines de problèmes, les virginités. La frêle colonnette de petites vertèbres qui fait tenir ensemble le petit animal fureteur et imprudent comme toute son espèce, irrespectueuse de l’homme, ah! si un coup sur le dos lui était asséné, c’en serait fini de cette irritante vie au ras du sol. Déjà de l’inavouable prend en toi des proportions énormes, les proportions d’une guerre! Pour un rat! Ainsi travaille l’irrésolution. Allons, agis, un rat, ça ne va pas crier tellement fort. Mais le problème demeure: une virginité doit-elle être vaincue, ou gardée? Décide-toi, le rat n’attend pas… Il a déjà filé. Lui aussi vivait une aventure pressante qu’en individu d’action il résolut lestement. » (Henri Michaux, Poteaux d’angle, Gallimard, NRF, 1981, pp.66-67)
Quelque part dans le Limousin (upside down)
chambre avec vue, et tutti quanti
objet sans titre, et réciproquement
L’été prochain (nostalgie de l’avenir, fin de série)
L’été prochain (nostalgie de l’avenir, fin de série)
Scène d’intérieur
L’après-midi dans le grésillement du frigidaire
L’après-midi dans le grésillement du frigidaire
*La mémoire de l’eau*
*La mémoire de l’eau*
(coin à la ligne)
« L’oreille dans le pelage » (dixit Valérie Maes)
« L’oreille dans le pelage » (dixit Valérie Maes)
Lightheaded
promenade à l’endroit
escaping infinite deadlines
escaping infinite deadlines
sans titre
suite nocturne
ne croient pas si rien dire
From a non distant past
From a non distant past
Vert ciel belge
vert ciel belge